Samedi 15 septembre 2007

Et ben voilà ! Enfin nous rencontrons des gens !
Jeudi soir, je ne sais pas, une inspiration divine… On venait de boire notre bière du mérite, et puis la fringale me fait me souvenir d’un petit Kebab bien sympa… On part pour manger notre gyros ! C’est toujours un peu le rendez-vous des étudiants anti McDo, affamés et sans le sou… On y a alors rencontré Lisa et Myria, deux Allemandes, et Ali, un Turc. Les filles parlent très bien anglais, et Lisa est aussi douée en français. Ali, pour sa part, c’est pas évident ! On a compris que ce Gyros était son repère, les proprios sont turcs, eux aussi. Comme c’était bon de communiquer avec des gens ! Agnès peut se vanter de trois ans en Angleterre, du coup, elle se balade… Moi, j’ai du me faire bouillir les neurones, mais je comprenais quand même, et j’arrivais à parler. Moins bien, c’est sûr… Histoire de remettre ça bientôt, on leur a proposé de se trouver le lendemain soir, sous l’horloge de Szinva – notre point de rendez-vous fétiche.
Sur les conseils de Zsófia, mon élève particulière, on est allé au Cortéz. Et voilà ! On avait enfin trouvé un bar comme on aime ! Un mois de recherches... Il est perché au 1er étage d’un vieil immeuble, un petit décor de cinéma… Cette Zsófia, c’est un atout précieux. Elle m’a aidée pour mes premières courses hongroises, m’a fait voir où manger sur le pouce en ville, m’a fait découvrir le petit salon de thé indien trop chou, planqué dans une superbe cour… et maintenant le Cortéz. Une perle vous dis-je !
Bref, on a donc papoté une nouvelle fois, affalés sur de vieux canapés, avec nos petits amis. Je me permets l’adjectif, parce qu’elles nous ont un peu soufflé quand elles nous ont dit avoir 19 ans. Elles font leur Volontariat International. C’est répandu en pays germain de partir vadrouiller un an, après le bac. Elles bossent à Miskolc dans un centre pour handicapés. Autant dire qu’elles avaient la même tronche fin de semaine que nous !… On a pas fait long feu, mais c’était chouette.

Le plus de la semaine : j’ai trouvé du vrai camembert… du qui pue, du Français.

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