Une cuillere...


... pour nous !

Lundi 18 février 2008

Enfin une fatigue qu’elle est bonne le fatigue ! Et comme je n’ai pas théâtre aujourd’hui, je peux même prendre le temps de tout mettre à plat. Ce week end a eu lieu notre troisième stage de formation à Budapest. Ça tombe bien, on aime Budapest. Et les formations. Qui plus est, cette fois-ci, Michel S. n’a pas eu le temps de parler… Du coup, on a même pas eu l’impression de perdre notre temps. Le train à 6h28, ce fut douloureux. Mais comme Agnès et moi avions dégoté un café sympa proche du CIEF, ça nous a fait garder le sourire. On s’est même permis 10 minutes de retard pour qu’Agnès s’achète une bague. On avait compté sur la grève annoncée la veille, mais bien sûr, tous les Jd et Jdettes étaient à l’heure au final. Enfin, sauf nous ! Matinée sympa, repas succulent, après-midi un poil plus compliqué puisqu’une intervenante voulait nous faire réfléchir à une prépa de cours. Mais on s’est pas laissé faire… La fête de la Francophonie approchant, nos chers et tendres Thierry, Stéphane, et toute la clique de l’Institut nous ont surtout parlé de l’orga des festivités. Et que si mon lycée principal me cherche des noisettes pour ne pas y participer (parce que c’est loin, parce que c’est pendant les cours, parce qu’on a la flemme) Thierry et l’attachée de coopération de l’Institut sont tout feu tout prêts à intervenir pour que j’aille à Budapest avec mes élèves. C’est bon de se sentir soutenue ! Une dernière petite intervention de Frédéric R. qui nous annonce que nos vigoureuses plaintes de la dernière fois ont porté leur fruit ! Demain, on aura deux croissants offerts au café de l’Institut, pas un, deux ! J’ai quand même un peu flippé quand il a annoncé, plein de gravité, que le porte-parole des JD (heu…moi ?) avait fomenté une petite révolte. Pour clôturer sur les bonnes nouvelles, Magda, le meilleur des patrons, nous a offert à tous une place au Művészetek Palotája, une superbe salle de concert, écouter un trio de Hongroises puis un quatuor de Finlandaises. Ce n’est peut-être pas ce que j’écouterais à la maison, mais me suis laissée partir, très agréable. Et comme le vendredi soir, on est pas très en forme, on s’est contenté d’un bar sur Moszkva Tér, avec un peu tout le monde, puis d’une fin de soirée à l’hôtel, avec Cécile, et Agnès - avec qui je partage, comme d’hab, une chambre -, Géraldine, Michael, et Mehdi (le nouveau de la troupe). On s’est quand même couché vers 2h… Mais on sait que le samedi matin, on est parti pour 4h d’atelier théâtre. Et comme c’est sympa, on tiendra le coup !
Ah oui, quand même ! Un poil difficile de se lever ! Et en plus, je suis la première sur le planning douche (enfin, on est deux sur le planning. Agnès et moi)… 8h, c’est un peu la surprise, à notre porte, nous attendent Géraldine et Céline, et Michael et Mehdi. Chouette. C’est peut-être idiot, mais ce week end, je crois sentir que le groupe se soude.
Il fait un froid de canard laqué ! On pensait avoir l’habitude à Budapest, avec ce zef constant. Heureusement, il fait beau. Un beau soleil d’hiver, encore et toujours. Arrivés à l’Institut Français, nous avons eu, tout bien comme prévu, nos deux croissants… Hummm, des vrais en plus ! Et hop, Laurent W. à la charge, pour débuter la matinée théâtre. On a bien rigolé, comme d’habitude. Un peu moins quand il a fallu préparer, en petits groupes, en moins de dix minutes, une interprétation. Dans mon groupe, on est tombé sur un texte complètement loufoque. Enfin, selon les autres, qui faisaient le public les yeux fermés, on s’en est bien sorti. Moi, j’ai beaucoup aimé l’interprétation toute personnelle du groupe qui a repris la fable de La cigale et la fourmi. Après le traditionnel déjeuner pris tous ensemble, on a remercié Magda et chacun est allé faire sa vie, pour l’après-midi. Rendez-vous 19h à l’hôtel du Ministère pour aviser du programme de la soirée. J’ai préféré suivre Cécile, puisque c’était sa dernière journée avec nous. Géraldine, Agnès, Cécile, et moi avons donc rejoint Michael à la Brasserie Belge, puis on a essayé de se balader dans la ville. Mais le froid nous a surtout contraint à visiter les bars (ma foi bien jolis) de la capitale. Après des adieux fort émouvants sur le quai de la gare, on a laissé Cécile à ses propres aventures, pour se promener du côté de la grande synagogue et boire un dernier café avant de retrouver les autres. On a à peine eu le temps de prendre l’apéro en chambre 34 avec Mehdi, rentré de sa petite virée sur la colline de Buda, qu’un troupeau de JD est arrivé pour nous convier au restaurant. Va pour celui-là, il est sympa. Enfin, comme d’habitude, finir les assiettes fut un challenge, uniquement relevé par les gars. Pour digérer, il fallait bien se faire violence, alors on a suivi Gwenaëlle et la troupe au Szodá bar, où nous ont rejoints les derniers JD au fil de la soirée. J’ai commencé par un baby-foot en duo avec Maïté (une Belge qui travaille dans le même type de structure que nous), une brunette pleine d’énergie et très sympa. On a, je tiens à le dire, mis la tatane à Michael et Mehdi : 8-1… Z’ont frôlé la Fanny… Bon, après, on a un peu perdu… Mais deux Hongrois leur ont mis encore une belle branlée derrière, histoire que leur passe l’envie de venir nous embêter.
Après un mojito (j’avais vachement envie d’un mojito), me suis laissée convaincre d’aller remuer du popotin sur la piste. Et comme c’était trop sympa, bah je me suis plus arrêtée. Un tas de Jd et de Jdettes ont défilé sur la piste au cours de la soirée, mais je crois que Michael et moi, on tient le record. Mehdi, Agnès, Greg, et Maïté se sont bien défendus aussi ! Vrai bon délire. Ça faisait longtemps. On s’est demandé si on avait pas deux, trois choses à évacuer… Enfin, vers 2h30, on s’est tout de même souvenus qu’on avait tous une semaine et un week end chargé dans les pattes… Taxi et au lit !
Une fois de plus, j’ai du me réveiller tôt… Enfin, je l’avais cherché, puisque j’avais demandé à Titi de me couper les cheveux ce dimanche. Alors suis allée me promener et boire un café toute seule (ce qui n’est pas mal non plus) et suis passé aux ciseaux, arrivée chez Seb et Titi. Me voilà frangée ! C’est mamie qui va être contente. Vingt ans qu’elle attendait ça. Moi moins, mais vachement aussi ! Je sens que ça va animer les débats le premier quart d’heure de cours pendant une semaine… J’ai rejoint Agnès, Géraldine, Mehdi et Michael dans un resto de tapas, le Pata Negra. Mince, elles avaient raison les filles, le serveur a un sourire à faire fondre ! Décor sympa et très bons plats. Parfaite cerise sur le gâteau ce dernier petit resto du week end. Ça a permis à Agnès de me raconter sa fin de soirée avec le Belge de Marseille… Après avoir fait durer le plaisir avec une crème catalane et un café, on s’est décidé à quitter notre serveur… Les garçons étaient déjà partis depuis un moment, Géraldine aussi… A notre tour, on est allé à la gare, exténuées mais bien contentes.

Vendredi 8 février 2008

Pfiou, je l’ai trop attendue cette fin de semaine. Petit bonheur, ai reçu une lettre de ma môman, agrémentée d’un article photocopié par les soins de mon pôpa… trop le plaisir. Je l’ai posée dans ma jolie cuisine. Mais après, j’ai fait le point sur tout ce que j’avais à faire, l’urgent et le pas urgent, mais au final, tout est urgent. Le youpi ! C’est toujours comme ça, les débuts d’année paraissent toujours si longs, si lents, et hop, d’un coup, ça s’accélère, et z’êtes pas fin février que vous voyez déjà l’année défiler. Vais donc me résoudre à ne pas aller à la super soirée Electro jazz prévue samedi soir, et m’autosoumettre à une discipline de fer. A cheval, le fer, j’espère. C’est qui vaudrait mieux qu’il me porte chance pour la suite, ce week end de réclusion laborieuse ! Mathieu et Youyou m’ont tous les deux promis qu’ils allaient venir... YOUPI puissance 20 !

Géraldine et oim, trop belles, trop classes

Dimanche 3 février 2008

Je n’habite plus le même appart’, c’est sensas’… Grâce à notre quatuor de JDettes, c’est tout mignon, tout beau, chez moi maintenant ! Peints en jaune, avec des Bob l’Eponge sur la cuvette, les WC sont une sorte d’hommage à la pisseuse qu’est Agnès (quoi ? Où ça un jeu de mot ?). Moi, je reste bloquée sur la cuisine. Trop mimi couleur framboise ! Pas rose hein. Framboise. Quelques petits détails qui tuent en plus, un peu de rangement, et zappée la morne cuisine qui me foutait le cafard ! Enfin, les vrais cafards sont toujours là, bien sûr, mais sur un fond framboise (pas rose) ils semblent moins dégueu’…
Et grâce à un petit mélange de Céline, même l’entrée a pu se refaire une santé. Elle est violette ! A moins que ce soit mauve. Enfin, c’est joli ! Voire classe… Y’a que la salle de bain qui me laisse perplexe. J’espère avoir le temps de faire une retouche d’ici peu.
Enfin, c’était du boulot, mais ça ne nous a pas empêché de profiter un peu du week end. On a emmené Céline et Géraldine dans notre resto magyar, où je défie quiconque de pouvoir finir son assiette (si on peut appeler ça une assiette). Les petites veinardes ont même eu la chance de rencontrer le vieux qui berce les clients de sa voix suave, sur fond de vieux synthé (calé sur l’aquarium moche du resto)… Je manque à chaque fois de m’étrangler tellement il est génial. Il faut a-bso-lu-ment qu’on se fasse photographier avec lui avant la fin de l’année. C’est une phénomène. La musique est horripilante, sa voix est indescriptible, et le pire c’est qu’il détruit toutes les émotions que vous pouviez avoir sur de vieux classiques. Je ne pourrai jamais plus écouter Bella ciao sans penser à sa version toute personnelle… Et pourtant, on l’aime bien, le bonhomme. Pis faut bien admettre qu’à chaque fois, on est les seules perplexes. D’ailleurs, samedi soir, les filles ont pu admirer une belle farandole sur ses rythmes endiablés. Donc, si on réfléchit bien, c’est nous qu’on a un problème.

Aujourd’hui, il fait un temps splendide ! Ce qui est souvent le cas ces temps-ci. Après avoir bu un dernier café toutes les quatre, les JD d’Eger sont reparties, pis nous on a flâné ! Comme tous les premiers dimanches du mois, il y a eu la grande brocante. Et cette fois, tout le long de la rue principale. C’était bien plus sympa. C’est incroyable tout ce qu’il y a ! On a tout de même un peu tiqué sur les stands nazillons… les stands de vieux bidules de guerre, ça y’en a toujours tout plein (acheter un vieux casque, une gourde percée, un sac kaki), mais un stand d’insignes III° Reich, vaisselle et autres breloques de faf’ brrrr… pas aimé. Plus loin, un vieux a essayé de nous vendre un tableau, certes bien joli, mais à 300€… l’équivalent de la paie du mois. Il a pas voulu le négocier à 10€, tant pis pour lui. Agnès s’est rabattu sur un collier, et moi sur une affiche.

Vivien Emocoiffeuse

Mercredi 29 janvier 2008

La fête des 11/A... Toujours tout plein de festivités d’organisées. Chouette ! Et comme c’était mon jour de chance, bah j’ai gagné à la loterie (ouais des bonbons, des ballons, un stylo, un briquet, des chips etc.) !... Mais je suspecte les élèves de quelque chose, dans cette histoire. J’ai passé la journée avec mes classes dans la salle principale des 11/A, à boire des verres et les regarder se marrer. Difficile journée !