Dimanche 16 mars

Je me réveille de 16 heures de dodo… je devais être un poil fatigué, moi.
Le week end a, une fois de plus, été bien éprouvant. Enfin, c’est parce que je le veux bien. C’est que le lendemain du concert de Mimi Blais, on avait de nouveau rendez-vous à la gare pour le train de 7h33, de nouveau pour Budapest. Plus rigolo que la Dictée du CIEF, cette fois, on est descendu pour le concours de la chanson francophone… Etrange, il y avait plus d’élèves que la semaine passée… Cette fois, j’étais accompagnée de Virág, ma coordinatrice de cœur (vu que l’officielle est un peu nulle). Et bien sûr d’Agnès, qui n’avait pas d’élèves, et de Géraldine, avec ses élèves d’Eger. J’ai eu la mauvaise idée d’amener mon mp3 cette fois… Du coup, on a passé le trajet à chanter à-tue-tête… un peu la honte, mais ça fait du bien. Pis ça réveille. Avant l’Institut, on est passé faire un tour au Musée des Beaux-Arts de Budapest. Sans mes copines, puisque ces perfides devaient aller acheter leur billet pour Prague. Praaague ! Sans moi ! Ok, moi je vais voir Mathieu, et c’est sans commune mesure. Mais tout de même, je suis jalouse. Enfin, après un peu de culture, il a fallu passer aux choses sérieuses. Manger un bout et aller à l’Institut Français. Sans perdre un élève. Ambiance Star Ac’ à l’Institut… On avait douze finalistes, un orchestre, et un présentateur tout content. Le mot d’ordre, cette année, était de la jouer original, et québécois si possible – 400 ans de la ville de Québec oblige – d’éviter les comédies musicales (qui font un carton en Hongrie) et les chansons mielleuses… Râté. Moi qui n’ai pas la TV en France pour éviter ce genre de conneries, j’étais en plein dedans. Enfin, il y a eu quelques surprises. Et des bonnes. Je passerai sur la poupée rose qui nous a chanté Hélène Ségara, rien que d’écrire son nom, je suis énervée… Mais la dernière nous a tous bien calmés, avec Black Orpheus. C’était magnifique. Et, bien sûr, elle a fini 6ème. J’ai été rassurée, quand un représentant (ambassadeur ou quoi ?) de Wallonie a hué au scandale avec nous. Enfin, le premier, au moins, n’était pas une fille, et n’a pas chanté Garou.
Pour nous remettre, on est allé boire quelques pintes. J’ai laissé mes élèves rentrer avec Virág… Après tout, c’est pas tous les jours qu’on peut profiter de la capitale. On a enfin eu le temps de discuter avec Stéphane. Tous les JD restant sur Budapest ont fini par arriver au pub… On a bien essayé de se trouver une auberge pour la nuit, mais téléphoner en anglais c’est s’assurer une chambre au triple du prix habituel. Cool. On verra plus tard. Direction le Millénaris, salle de concert qui accueille le Watcha Klan, groupe de Marseille… C’est limite si j’entends pas déjà les cigales.
Le concert était sympa. Je m’attendais à plus de son, mais c’était se replonger un peu dans son univers, alors bien. J’ai pas mal discuté avec Julien, le VI de l’Institut. Il m’avait toujours paru un peu froid – les filles diront pédant – mais j’ai pas lâché l’affaire, et en effet, très bonne surprise. Intéressant et sympa et mignon. Difficile de faire pire pour une discussion.
On l’a d’ailleurs tous suivi au Szóda, la bar où on avait échoué à la dernière formation. Ce soir, même topo, sauf qu’on est jamais rentré se coucher. Bah non, on avait pas de plan dodo, et pas beaucoup d’argent. Donc, il a fallu remuer du popotin toute la nuit… J’y prendrais presque goût à danser sur des trucs improbables – il faut que je rentre en France. Et puis 5h est arrivé, alors avec Agnès, on a pris congé des résistants, JB, Julien, Pierre, Maïté, Sarah… Et on est allé à Keleti prendre notre premier train. Pas mécontentes de se trouver deux banquettes pour piquer un roupillon ! Je devais prendre de l’avance dans mes prépa’ cours pour les semaines à venir, histoire de profiter du long week end de Pâques avec Mathieu, mais tant pis, j’ai dormi 16 heures.

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