Samedi 26 janvier 2008

Pour une fois, ce vendredi soir, l’Alliance n’avait pas programmé de festivités tandis qu’on en avait prévues d’autres… Alors, on a bien profité de la soirée. Je suis venue avec mon cake salé. Le problème du cake, c’est qu’on peut pas le goûter avant. Et non. Alors j’ai croisé les doigts jusqu’à ce que je le découpe pour les convives. Il était beau, un bon point déjà. Quand il a fallu le présenter, je seulement trouvé à dire que le cake était généralement l’occasion, pour les mères de familles françaises, de racler les fonds de frigo sans avoir à emmener ses gamins au McDo quand les courses n’étaient pas faites. J’ai peut-être un peu généralisé, mais ma môman, elle est du genre. Agnès, qui n’aime pas faire la cuisine, avait préparé un crumble. Pour le faire passer pour une spécialité française, elle a trouvé la parade. Il faut appeler ça un ratafia normand. Pas bête la guêpe. Il était pas très beau, ça l’a toute chamboulée… mais allez quoi, y’a des gens très moches qui sont très goûtus à l’intérieur. D’ailleurs, on a fait notre petit effet. Mon cake est partit en 7min12s, tout le monde m’a dit qu’il était nagyon finom, on m’a même demandé la recette. Pas mal de pouvoir glisser que vous avez un peu improvisé sur les ingrédients… Nous avions fait honneur aux talents culinaires des Français. Cocorico et mission accomplie.
Alors après avoir décliné une invitation à un tribute concert reprenant les tubes de Depeche Mode, The Police et de Queen (les Hongrois sont férus des revival) on est sorti boire un coup. Pour fêter ça. Deux élèves de 11/A, Diána et Enikő, nous ont suivies. C’est sympa de leur part d’être venues à la soirée de l’Alliance… et tout aussi sympa d’avoir bu un verre avec nous ensuite, et d’avoir participé à notre combat pour le Juke Box, une sorte de battle avec une bande de ploucs qui s’évertuaient à nous mettre de la naze music… Enfin, Agnès a un peu craqué du slip, parce que, sur la fin, elle a quand même sélectionné James Blunt…
Mais c’est sur le chemin du pub que j’ai passé le meilleur moment… J’ai cru halluciner. L’Opéra, sur l’artère principale, servait d’écran pour des projections toutes chelou de VJ, sur fond d’electro jazz. Est-ce que j’avais enfin récupéré les pouvoirs du p’tit Japonais de Heroes ? Enfin ?! Bah non, je ne m’étais pas téléportée, c’était bien Miskolc qui s’éveillait à la culture alternative ! A côté des enceintes, les DJ avaient même placé une petite boule à facettes pour dire aux gens « hé ! Vous pouvez rester ! C’est la fête »… Mais on était les seules à bloquer là. Mes élèves sont allées quémander de l’information. Ils seront au Picasso, dans le quartier de Tapolca, samedi prochain. C’est noté, t’inquiète ma guinguette.

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