
J’ai été plutôt étonnée par l’organisation. Ici, il n’y a pas beaucoup de moyens. Mais tout le monde y met du sien. Les toasts, les boissons, la réorganisation de la salle, tout se fait ensemble. Les élèves comme les professeurs. Y’a ce petit côté collectif et solidaire, que j’aime bien. Peut-être un relent de l’idéal communiste ?
Bref, après un jeu collectif, le moment crucial est arrivé… Je l’ai un peu repoussé grâce à ma botte secrète : la chanson de Camille, Paris, qu’on répète depuis 3 semaines ! Les élèves se sont lâchés, et les prof ont adoré la mélodie franchouniaise. Cool ! Galvanisée, j’ai jeté mes fiches et improvisé sur les projections de photos et de résumés que Dénes, un de mes chouchous, faisaient tourner. Ai ajouté des anecdotes marrantes, fait un peu la mariole, histoire de les tenir en haleine (c’est pas que le XVII° siècle à Lyon soit pas intéressant m’enfin) et ça s’est finalement très bien passé. Les élèves ont applaudi, tout ça, vraiment contents. Nan c’est vrai ça faisait sincère ! Ils l’ont même fait deux fois, alors. On a tous notre quart d’heure de gloire… Moi c’était devant une petite cinquantaine d’ados hongrois. Voilà. Ils ont voulu rechanter… J’ai espéré que ce serait la dernière fois que j’entendrai cette foutue rengaine… Les prof ont de nouveau secoué leurs têtes. Beau moment, j’ai rarement l’occasion de vraiment discuter et partager des moments hors classe à Avasi, je n’y suis que le jeudi matin. Vous les verriez, des choux à la crème, même ceux qui ont les cheveux gras. La semaine prochaine, je cours remplir quelques formulaire d’adoption.
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