Dimanche 7 octobre 2007

Une semaine un peu comme les autres, des coups de speed, des petites lenteurs, des gamins qu’on aimerait bien leur arracher les dents des fois, et d’autres qu’on pense faire une demande d’adoption pas tard !
Vendredi, gentilles comme on est, on a donné dans l’atelier Chanson à l’Alliance pour les élèves de nos lycées. Rendez-vous donné à la fontaine de Centrum ; 16h30 j’ai retrouvé mes débutants de Fáy, et youkaïdi, on est parti. Agnès était déjà là, à préparer les textes à trous de Cendrillon (mais si, enfin, Téléphone) et J’adoooooooooore ! (mais si, voyons, Philippe Katerine) mais pour celle-là, les gamins ont moyen compris le côté cocasse… et nous, on a bien rigolé de voir les p’tits mecs taper dans les aigus. Pour ne pas râler, je ne vous dirai pas qu’à l’Alliance, ils avaient prévu ça « en notre honneur », comme le soulignait le mail passé à tous les profs de français de Miskolc, sans pour autant nous en faire part à l’avance, et en nous demandant ce qu’on aurait aimé organiser. Ou bien si on avait quelque-chose de prévu ce vendredi soir. Et, bien sûr, on avait quelque chose de prévu. Hé ho ! Vendredi soir tout de même… Heureusement, les gones avaient tous un tas de trucs à faire, on s’excuse madame, alors on a pu partir tôt aussi ! Un p’tit kebab pour la route avec Agnès et trois de mes élèves de 11ème année (marrant de pouvoir discuter en dehors du lycée) et 20h débarque, avec Atilla, Eva et Rita – Hé, j’avais jamais remarqué que ça rimait. Cette semaine, c’est le Rocktober Fest à Miskolc ! Et ce soir, ça envoie du gros il paraît. Toute la semaine à attendre ce foutu vendredi soir… je dis youpi. On a pris le bus jusqu’au campus universitaire pour retrouver Gábor, au fameux Rock Well. Qui, une fois l’an, peut enfin faire valoir son nom (rappelons que d’habitude, ils versent plutôt dans l’ambiance Pastoral Pastèque Club, pour la dédicace).
Du monde de partout ! Des chevelus, des emo, des gothiques, des passe-partout, et nous, les profs. Trois profs qui s’amusent, ça passe pas vraiment inaperçu… Les (nombreux) élèves étaient contents de nous voir… ou carrément étonnés qu’on ait une vie. ils m’avaient saoulée toute la semaine avec les Hooligans, la furie sous le chapiteau !… Bref, bonne ambiance, des groupes moyens (décidément le rock mélodique, moi…) et des gras bons de Métal et de Punk. Les finances étant au plus bas, on s’est contenté de quelques verres ! Pis vers 1h30 on est rentré… C’est pas le tout, mais va falloir les faire bosser ces petits, lundi. Toute la semaine d'ailleurs...
Point trop n’en faut, ce samedi matin j’ai pris le temps de bouquiner mon roman sur Brel, j’ai fait un poil de ménage, des câlins à mon chat, et bossé sur ma conférence sur Lyon. Ah oui, c’est que jeudi 18, il y a une après-midi spécialement pour mes classes de Avasi, avec chansons françaises, jeux… et conférence sur ma ville. Un peu de civi’ ça fait jamais de mal. C’est dingue comme c’est chouette Lyon. J’aimais déjà, persze, mais à bosser dessus, j’apprends un tas de trucs.
Et forcément, le soir venu, soirée chez Atilla… On change pas une équipe qui gagne. Agnès aurait pu se passer de cette soirée, la pauvre. Elle a malencontreusement appris que son nounours, celui qu’elle traîne depuis 25 ans, son Poutou, et ben en hongrois, il s’appelle « p’tite bite ». Pas cool !… Moi, sous la table. Pour leur rendre la pareille, on leur a dit que leur petit singe qui se suce le pouce (qui n’a pas eu un Kiki ?) et ben chez nous aussi ça veut dire « zizi ». Non mais ! Donc voilà, tout le monde traumatisé. Mais bonne soirée. Et même qu’un jour, on comprendra ce qu’ils disent.
Pour ne pas jouer les princesses pour une énième fois – nan, juré c’est gênant de se faire payer le taxi pour rentrer chez soi, si ! – j’ai dormi chez Agnès, qui habite plus près. Et comme on avait aucune envie de se retrouver seules chez soi le dimanche, on a tenu un siège dans le petit bar resto de la Terrasse Szinva. A papoter tout l’après-midi. Et en plus, on a bien mangé.

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