
Enfin, j’ai retrouvé Zsuzsanna, la secrétaire de Magda, une minette toujours souriante, et on est allé ensemble trouver les locaux de la Fondation. Rien que de se promener dans le quartier des Affaires, autour du Parlement, c’était un poil déstabilisant.
On était les premières et les gens sont arrivés petit à petit. J’ai tout de même serré la main du Ministre de l’Education Hongrois ! Et que du beau monde. Des ministres, des hauts fonctionnaires, un ancien attaché de l’UNESCO, des attachés de l’Ambassade de France, de Hongrie, le directeur de l’Institut Français etc. Je priais fort pour me transformer en petite souris… mais inlassablement, Magda me présentait à tous. Heureusement, cette année, on fêtait les 15 ans de la Fondation, et de la collaboration franco-hongroise pour l’Enseignement. Chacun a donc pris le temps de faire un petit discours émouvant pour l’occasion. Les quinqua’ en costard en devenaient un peu moins effrayants.
Mon tour arrivé, je me suis étonnée, parce que pour une fois, ma voix n’a pas tremblé. Et j’ai à peu près réussi à garder un teint plus proche du rose saumon que du rouge pivoine. Le plus déstabilisant finalement, c’était la grosse (mais jolie) voix de mon voisin, qui traduisait en simultané. Et les quinqua’ ont même rebondi sur les propositions, quant à notre arrivée en Hongrie – Oui, c’est très intéressant, Mlle Charles, nous pourrions peut-être proposer un « kit de survie pédagogique » aux futurs JD – et au sujet de notre prime de départ : plus de forint pour ceux qui restent ! Ben c'est bon, au lieu de 700ft, on touchera 1500ft. Bon, c’était pas si compliqué…
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