Lundi 21 avril

Un de ces week end exténuants difficiles à digérer mais qui font une bonne bouffée d’air ! A l’occasion d’une formation du CAVILAM à Debrecen le jeudi, suivie d’un concours de deux jours pour les loulous de 10/A, à Debrecen aussi, ça tombait bien, nan ? Du coup, j’ai quitté le lycée Avasi en catastrophe le jeudi midi pour sauter dans le train avec Agnès. Pour une nouvelle ville à découvrir. Olivier nous a récupérées dans sa petite AX, faire un saut chez lui pour réveiller et embarquer ses deux potes en visite, puis boire un pot avec Claire, JD Debrecen, et Gwen, qui avait aussi fait le trajet. Parés, on est enfin allé écouter le gourou du CAVILAM, Michel Boiron. Moi j’ai apprécié. Ils m’ont fait rire, les profs hongrois. « Il était sympa, hein, mais bon, on sait tout ça, c’est naturel, c’est logique ! hin hin hin ! » Déjà, c’est un poil faux à mon avis, pis alors, si vous le savez, pourquoi la plupart d’entre vous l’appliquent pas en cours ? Au lieu de fanfaronner… Moi j’ai pas trouvé ça si évident à penser, dans le quotidien et la routine. En plus, on a même eu droit à des petits paquets de nostalgie pour chacun, un sachet de pastilles Vichy.
Pour terminer la journée, j’ai accompagné Olivier à l’Alliance Française de Debrecen, pour un cours de conversation un peu spécial… Ce soir là, chacun devait amener de quoi manger et boire. Cela s’est donc très vite transformé en soirée, une très bonne soirée. Olivier parti folâtrer avec une donzelle, je ne connaissais plus personne et fait la connaissance d’un tas de personnalités vraiment chouettes. Ce qui m’a changé de Miskolc, c’est qu’il s’agissait pour la plupart d’étudiants d’un niveau de français de fou. Du coup, j’ai enfin pu vraiment discuter avec des Hongrois de plus ou moins mon âge. Réka, Tunde, Erzsébet… Quelques bons fous rires. La soirée était tellement agréable qu’on a décidé de la poursuivre dans le pub juste en bas de l’Alliance. Conversations très internationales, où j’ai moi-même mixé de l’espagnol, de l’anglais, du hongrois et du français. Ai également copiné avec Bastien, un Erasmus de Paris vivant à Budapest. Cool. Et comme c’est la classe à Debrecen, on s’est fait ramener en voiture, avec Nico et Jérôme. Olivier a dormi ailleurs, on a donc eu le luxe de ne pas se faire réveiller sur Patrick Sébastien, une de ses vicieuses coutumes… Pour plus de sécurité, on avait quand même planqué l’ordinateur.
Notre hôte a débarqué à 11h, pour un deuxième café avec tous ses skouateurs. Il est parti avec ses deux potes faire un atelier cuisine à six minettes de 18 ans – tu parles d’une galère pour lui. Moi, je suis partie visiter la ville. Piac utca, la basilique, les fontaines… très sympa. Mais c’est vrai que sorti de là, Debrecen fait un peu ville dortoir. Mais pas de Fornetti, pas de vitrines un peu passées, des cabines téléphoniques toutes belles, toutes vertes, Debrecen est une bourgeoise, et elle le fait savoir. Je suis tombée sur une librairie. Happée, je sais pas pourquoi, je sais bien que je peux pas lire une ligne ici… Bien m’en pris, je suis tombée sur un bouquin de Ritók Lájos, un photographe et un dessinateur hors pair. J’ai pris le temps, en terrasse, au soleil, pour plonger dans son recueil de portraits au crayon. Déroutant. Après cette jolie pause en solitaire, j’ai rejoint Agnès et Gwen à l’internat où devaient loger leurs loulous. On y a retrouvé Medhi, JD de Pécs. La soirée jeux a débuté, en hongrois, donc on est parti boire un coup. On a retrouvé Olivier, Nico, Jérôme, Carlos et d’autres Hongrois rencontrés la veille, pour une soirée-dîner en pub. J’ai eu la mauvaise idée d’être crevée et de rentrer vers 1h chez Olivier… Moi qui me croyais peinarde, Olivier dormant chez sa régulière, Nico et Jérôme encore en lice au pub… Ces derniers ont débarqué dans la nuit, et malgré que j’aie pris soin de planquer le câble du disque dur, ils ont dégoté le clip de La fiesta du poète P.Sébastien sur Youtube. Ça faisait trente minutes que j’étais enfin plongée dans un sommeil profond… un réveil en trombe. Enfin, ça nous a permis de découvrir que si, le colocataire d’Olivier était bien là en fait ! Je n’étais pas seule. Il était juste trop imbibé pour faire le moindre bruit. Endormi dans son vomis, plein de terre, le pantalon vert herbe, il était plus charmant le matin… Pas le temps de dormir bien plus, il a fallu foncer au concours, voir mes loulous se faire laminer. Et puis retour à Miskolc en car, avec les élèves d’Agnès. Pas moyen que je rentre en train avec Judit !
On a cru pouvoir aller enfin se coucher... Mais nan. Durant le trajet, un bonhomme nommé Julien m a envoyé un texto. Il cherchait des amis en Hongrie. Qu a cela ne tienne, viens donc nous visiter. Notre petite Géraldine avait oeuvré en secret et délivré mon numéro... Du coup, on a terminé au Vian Klub avec Miguel et Francine, pour un super concert du Hot Jazz Band. On a fini la soirée vers 4 heures...

Aucun commentaire: