Dimanche 19 aout


Joyeux anniversaire ma belette ! Didine me manque. C’est un grand classique ça, même si on ne voit pas les potes tous les jours, on peut se payer le luxe de les snober sans qu’on se sente seule. Mais dès qu’on fait quelques bornes, on fait moins sa maligne…

Journée fructueuse ! J’ai réussi à faire une lessive puis à aller acheter mon pain toute seule ! Fière. Et ce soir, je sors. Rien de folichon, je vais dîner chez Beata, professeur à l’Alliance Française. J’ai retrouvé Hieu en centre-ville, au croisement Széchenyi et Kossuth à 17h30. En avance, lui aussi, alors on prend le temps de discuter. Aaaah discuter… Hieu a enseigné à Melbourne l’an passé. On se demande si ça peut valoir le coup de rester deux ans.
On croise une petite parade nuptiale, enfin un cortège de tout fraîchement mariés, avec invités empapaoutés et musiciens violoneux. J’ai pris le vieux en photo, il était trop beau. On a pris le Tram, d’où un Tsigane s’est fait virer par le conducteur qui est sorti de sa cabine pour le virer. Les gens ont piaillé dès que le gars est descendu. Je préfère sûrement ne pas avoir compris. C’est le mari de Beata et leurs deux garçons qui nous accueillent en bas de la rue. Les petits sont surexcités ! Comme chez moi, l’immeuble ne paie pas de mine, mais l’appartement est plutôt chouette. Il est certainement grand mais tellement rempli de bibelots, de tableaux et de meubles massifs, que ça lui donne un petit côté cosy. Enfin cosy de l’Est. Les napperons sont en velours et rehaussés de fil doré. On est installé dans les fauteuils du salon en attendant que le repas soit prêt. Domi, le plus petit, m’adopte tout de suite. On a pas franchement besoin de se comprendre pour jouer. Hieu n’a pas de bol, Benedek veut faire une partie d’échecs, et il a beau avoir 7 ans, il joue bien. Et Hieu mal. Malgré les conseils avisés du petit mioche, qui ne renâcle pas à lui expliquer de bout en bout les règles du jeu. M’enfin en hongrois, il risquait pas de comprendre… Les deux garçons sont vraiment rigolos.
Depuis l’apéro (toasts paprika et palinka) jusqu’au dessert (tarte aux prunes) Beata et son mari tenaient à nous faire un repas typiquement hongrois. Mon premier goulasch ! C’est le mari qui cuisine. Il est très sympa, très curieux, et nous parle en anglais. Le même anglais que moi, c’est cool. Il est plus relax que sa femme, qui rigole un peu jamais. Rythme hongrois oblige, on part à 22h15, en se disant qu’il est bien tard ! Des petits joueurs.

Demain, c’est dit, je finis la pile de ELLE magazines de la commode.

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