Lundi 19 mai

Rita part rejoindre sa sœur et Atilla à Londres. Comme de coutume, on la donc retrouver pour une dernière soirée au pub avec ses potes Hongrois, qui, une fois bien imbibés, sont toujours pas compréhensibles mais très rigolos. Agnès et moi, on a même défié un bodybuildé qui se croyait très très beau au baby-foot. On l’a explosé, ça l’a gonflé, alors il a gagné.
J’ai aussi appris des petites expressions argotiques bien sympathoches avec Dénes.
Dans la série fêtons les départs, ce week end a également été l’occasion de festoyer avec les petits Français de la bourse Leonardo – en stages Miskolc pour deux mois. Enfin, on ne sait pas s’ils pourront partir, puisque leur accompagnateur a bu l’argent des billets de train… On tente la fête quand même. L’occasion d’aller enfin au fameux Picasso, un bar apparemment bien chouette. Petite frayeur dans le bus pour y aller, on se sent pas bien dans notre élément avec toutes les poules en soutif à paillettes et les p’tits mecs gominés. Bon finalement, ils vont tous dans la boîte d’à côté. Pas de paillettes, un gars sympa au bar, un plateau DJ, et nos petits Français survoltés. On est un peu déçu par la musique, mais on se console au bar. D’ailleurs, on se lâche un peu avec Agnès… Elle, finit dans le sofa à jurer que ça y est, la bière c’est fini, pis moi je fricote avec un dénommé Balázs. Comme l’avait joliment noté Agnès, « t’as pas une touche, t’as un piano ».
Finalement, les ados sont bien partis… A force de picoler au même bar depuis deux mois, l’accompagnateur s’était dégoté une minette barmaid un peu naïve. Elle va payer les billets de train jusqu’à Budapest, pour qu’ils puissent tous prendre leur avion.

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