Dimanche 3 février 2008

Je n’habite plus le même appart’, c’est sensas’… Grâce à notre quatuor de JDettes, c’est tout mignon, tout beau, chez moi maintenant ! Peints en jaune, avec des Bob l’Eponge sur la cuvette, les WC sont une sorte d’hommage à la pisseuse qu’est Agnès (quoi ? Où ça un jeu de mot ?). Moi, je reste bloquée sur la cuisine. Trop mimi couleur framboise ! Pas rose hein. Framboise. Quelques petits détails qui tuent en plus, un peu de rangement, et zappée la morne cuisine qui me foutait le cafard ! Enfin, les vrais cafards sont toujours là, bien sûr, mais sur un fond framboise (pas rose) ils semblent moins dégueu’…
Et grâce à un petit mélange de Céline, même l’entrée a pu se refaire une santé. Elle est violette ! A moins que ce soit mauve. Enfin, c’est joli ! Voire classe… Y’a que la salle de bain qui me laisse perplexe. J’espère avoir le temps de faire une retouche d’ici peu.
Enfin, c’était du boulot, mais ça ne nous a pas empêché de profiter un peu du week end. On a emmené Céline et Géraldine dans notre resto magyar, où je défie quiconque de pouvoir finir son assiette (si on peut appeler ça une assiette). Les petites veinardes ont même eu la chance de rencontrer le vieux qui berce les clients de sa voix suave, sur fond de vieux synthé (calé sur l’aquarium moche du resto)… Je manque à chaque fois de m’étrangler tellement il est génial. Il faut a-bso-lu-ment qu’on se fasse photographier avec lui avant la fin de l’année. C’est une phénomène. La musique est horripilante, sa voix est indescriptible, et le pire c’est qu’il détruit toutes les émotions que vous pouviez avoir sur de vieux classiques. Je ne pourrai jamais plus écouter Bella ciao sans penser à sa version toute personnelle… Et pourtant, on l’aime bien, le bonhomme. Pis faut bien admettre qu’à chaque fois, on est les seules perplexes. D’ailleurs, samedi soir, les filles ont pu admirer une belle farandole sur ses rythmes endiablés. Donc, si on réfléchit bien, c’est nous qu’on a un problème.

Aujourd’hui, il fait un temps splendide ! Ce qui est souvent le cas ces temps-ci. Après avoir bu un dernier café toutes les quatre, les JD d’Eger sont reparties, pis nous on a flâné ! Comme tous les premiers dimanches du mois, il y a eu la grande brocante. Et cette fois, tout le long de la rue principale. C’était bien plus sympa. C’est incroyable tout ce qu’il y a ! On a tout de même un peu tiqué sur les stands nazillons… les stands de vieux bidules de guerre, ça y’en a toujours tout plein (acheter un vieux casque, une gourde percée, un sac kaki), mais un stand d’insignes III° Reich, vaisselle et autres breloques de faf’ brrrr… pas aimé. Plus loin, un vieux a essayé de nous vendre un tableau, certes bien joli, mais à 300€… l’équivalent de la paie du mois. Il a pas voulu le négocier à 10€, tant pis pour lui. Agnès s’est rabattu sur un collier, et moi sur une affiche.

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